Du sang sur la neige
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Anezka [validé]

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Message  Anezka Sam 27 Jan 2007 - 20:33

Prénom : Anezka
Race : humaine
Âge : 18
Métier : Soeur infirmière à l’hôpital de South Park

Histoire :

A savoir que Neo-Bucarest, bien qu’ayant une technologie avancée, a un voisinage de petites citydomes. Certaines, particulièrement reculées géographiquement comme la nôtre, ont aussi régressé dans la technique et la pensée. C’est l’une des zones où l’église catholique a le plus d’influence. Ici la bibliothèque du château de Bran est tout de même particulièrement réputée et lui assure une petite partie de ses revenues.

Il y a de cela 18 ans, une fille naissait dans une toute petite citydome valaque, le château de Bran, rattachée à Neo-Bucarest, à la lisière de la Valachie et de la Transylvanie.
Cette enfant était celle d’une femme sage-femme psi (Sonia) et d’un bibliothécaire (Mihai) qui n’étaient pas mariés. Seulement cette petite avait un problème qui la faisait se tenir sur la pointe des pieds et se tenir à quelque chose pour marcher.
Née une nuit d’hiver sans lune, elle fut appelée Anezka par sa mère.
On ne remarqua rien de son handicap durant les mois passés en lange mais quand elle fut en retard pour apprendre à marcher Sonia commença à s’inquiéter. Elle voulut emmener sa fille auprès des médecins de Neo-Bucarest pour remédier à cela.
Entre temps quelques mois après la naissance de sa fille, Mihai, qui était un aventurier dans l’âme, s’en alla de cette toute petite citydome relié à une citydome aussi faible.
Seulement lorsque Sonia se présenta avec sa petite fille devant la femme médecin qui les reçues elle fut renvoyée avec des mots et des mensonges difficiles à encaisser pour cette mère douce et rêveuse. La femme qu’elle avait en face d’elle avait caché le fait qu’elle se disait abandonnée par la Déesse (membre de l’Eglise des Rédempteurs) à cause de la haine jalouse qui avait rongé son cœur. En effet elle avait été elle aussi la maîtresse de Mihai et il l’avait abandonnée pour Sonia lorsque celle-ci est tombée enceinte. Cette médecin déposséda Sonia de ses menues possessions pour le voyage qui l’avait menée jusqu’ici avec son enfant, et elle la jeta dehors avec la petite. Heureusement Sonia ne tomba pas en écrasant sa fille et n’aggrava pas l’handicap.
Les mots de la femme médecin avaient déchiré le cœur de Sonia. Elle lui avait jeté à la figure des trahisons et des « vrais mots » de Mihai qui était un homme taciturne ne se confiant jamais. Elle avait traîné l’estime de Sonia dans la boue et celle-ci la croyait parce que le départ brutal, sans un mot, de son bien-aimé avait déjà ébranlé sa confiance.
Sonia retourna chez elle dans des conditions si difficiles dans sa douleur que cela acheva son esprit et elle s’enferma dans un monde imaginaire où Mihai était toujours avec elle et où tout allait toujours bien.

Malgré tout Sonia restait une bonne sage-femme pour les gens de cette petite citydome du château. Elle était une bonne guérisseuse car son pouvoir psi était Bio PK. Sa folie faisait d’elle une conseillère avisée pour les problèmes personnels qu’on venait lui confier, et une bonne épaule pour les larmes qu’on souhaitait partager.
Durant cinq ans Sonia chercha les meilleurs moyens, seule, pour soigner sa fille. Mais rien n’y faisait, pas même son pouvoir. Pourquoi ? Comment ? Elle n’en savait rien, peut-être que son esprit n’était pas animé de la volonté qu’elle portait pour les autres, son esprit fou trop enfermé dans le passé n’arrivait pas à avancer pour ce qu’il lui était toujours le plus cher. Elle prodiguait des petits soins, des petites notes d’amour, comme si le problème était ce qu’il lui fallait pour montrer son dévouement. Là où son pouvoir était définitif et trop efficace.
Malheureusement Sonia eut l’ambition de ‘scolariser’ Anezka par la volonté de son père. Elle tenait à ce que sa fille ait la même culture qui l’avait séduite chez son amant.

Anezka avait 6 ans lorsqu’elle fut au château avec sa mère pour être confiée au maire qui, lui aussi, était érudit.
Durant le trajet la petite fille, jusqu’ici protégée des regards des autres, connut ses premiers airs curieux et méprisants. Ces petits airs moqueurs, mesquins, ces petits airs fascinés comme devant un animal de foire. Ces œillades aux copains pour leur montrer la chose et en rire.
Anezka ne comprit pas cet accueil mais fut blessée et apeurée. Sa mère ne l’avait jamais regardée comme si elle était un monstre difforme et ne s’était jamais moqué d’elle. Elle arriva en pleurant devant le maire en tenant sa mère par la jupe.
Le maire monsieur Tchekov, un grand homme séduisant et bien portant aux courts cheveux noirs et aux yeux bleus, s’accroupit devant la petite et lui caressa le haut du crâne.
L’enfant s’arrêta de pleurer et regarda Tchekov. L’homme lui souriait.
« Allons, ne pleure pas petite.
-Monsieur Tchekov, j’aimerais que vous lui appreniez ce que vous savez. C’est Mihai qui me l’a demandé dans sa lettre. Il est en voyage de trois jours pour Neo-Bucarest.
-Mais bien sûr… Auriez-vous de quoi me payer ? »
Sonia lui présenta un sac en toile rempli de pots d’onguents pour les tempes et des poudres pour rester éveillé. L’homme le prit, remercia Sonia, l’assura que sa fille aura un très bon enseignement puis la congédia.

Si l’on doit apporter une précision capitale sur ce maire… En fait deux, c’est d’abord qu’il était incompétent et ensuite qu’il avait été amoureux de Mihai qui avait été son camarade d’étude. Il détestait Sonia et détestait leur fille.
Mais durant la première année il dénicha chez Anezka une certaine facilité d’apprentissage. Elle avait cette passion du savoir qui avait caractérisé Mihai : toujours plus de savoir, plus de maîtrise et de découverte.
Le conte était une sorte de domaine, un art de l’homme où tout était possible, où la seule frontière à ce possible était, selon Anezka, l’imagination. L’imagination supposait une sensibilité nécessaire à la conscience et la manipulation des esprits. Ce… Pouvoir semblait ne devoir prendre forme que par la passion et l’imagination de son maître à lui donner de l’influence.
Bien sûr Anezka n’était pas une conteuse, elle devait travailler parce qu’elle se rendait peu à peu compte qu’elle pouvait utiliser ce pouvoir, ce charme, pour améliorer la vie dans la petite citydome mal gérée. Elle travaillait sa mémoire à travers sa sensibilité comme on travaille une langue en l’écoutant encore et encore, en la répétant encore et encore et en se lançant dans ses propres phrases en ‘imaginant’ leur sens. Pour que cela devienne naturel, pour que les mots s’assemblent d’eux-mêmes elle travaillait énormément.
Bien sûr tout travail passionné demande une motivation à commencer, continuer et ne jamais vouloir en finir. Que voulait cette enfant, en premier lieu, avec ce pouvoir ?
Anezka voulait que sa maîtrise de la rhétorique fasse oublier à ses camarades ce qui les faisait sourire. Elle voulait un bouclier. Comme si elle disait tacitement : « regardez ce que je fais et pas ce que je suis. »
Par contre en grandissant, vers 9 ans elle suivit en parallèlement l’enseignement de sa mère et il advint qu’elle se passionna plus rapidement à l’étude de la médecine de sage-femme et tout ce qu’on pouvait faire de simple et d’efficace avec des plantes et des animaux. De la pommade au poison en passant par les poudres odorantes. Elle découvrit en outre chez sa fille un don psi de clairvoyance. Elle le cultiva et se rendit compte qu’il avait un énorme potentiel. Anezka, par son travail de ce "Pouvoir de charme", de la rhétorique, pouvait très bien exploiter ce don de clairvoyance lui fournissant des connaissances sur des personnes, pour les conseiller.
Anezka avait un point commun avec sa mère de par son éducation : elle s’imaginait prendre sa suite en tant que sage-femme pour rendre la vie plus agréable au jour le jour. Elle aimait ‘cuisiner’ les plantes jusqu’à ce qu’elles lui livrent le meilleur d’elles. Elle aimait se dire que sa production pourrait effacer sur le visage des autres enfants le sourire bizarre qu’elle lisait sur leur visage.
Elle voulait s’intégrer à la société du citydome et en même temps s’en isoler. Comme sa mère. Un autre bouclier peut-être, mais quelque chose de plus ‘humain’ qu’une subjugation des autres par la matérialisation du ‘pouvoir’. De plus elle avait un cœur trop gentil et généreux pour refuser d’aider les autres. Peut-être aussi parce que sa facilité d’apprentissage devenant plus évidente, elle avait peur de s’y laisser tomber comme une drogue. Cette enfant qui réfléchissait trop voulait être plus courageuse que ça.
Malheureusement Anezka n’avait pas d’amis.

A 12 ans un jour d’hiver elle enterra seule sa mère Sonia sous la terre gelée. Sans trop savoir pourquoi, elle avait l’impression que la neige serait plus accueillante et chaleureuse qu’une terre humide.

Anezka grandit peu à peu. Sans sa mère pour la guider dans son enseignement de l’art de sage-femme elle découvrit par elle-même sans avoir peur des expériences. Elle maîtrisait déjà l’essentiel de ce que réclamait le plus souvent les gens : quelqu’un de disponible 24/24, une bonne sage-femme, une bonne épaule, quelques conseils. Ainsi que les pommades pour les petits bobos et pour les toux.
Et malgré tout ce qu’on pouvait glousser sur sa façon de marcher, Anezka hérita de Mihai une certaine beauté discrète au charme manipulable à loisir. Tel un simple ruban qui sublime un ensemble une fois mis ou qu’on range dans sa poche pour passer inaperçu. Cela demandait simplement un sens de la scène pour savoir quand et comment mettre ou retirer le ruban et donnait à ses mots plus d'impact encore.
Alors l’année suivante, certains garçons, tête en l’air ou simplement courageux, n’avaient pas peur de venir trouver Anezka, quand elle prenait l’air sur le banc devant la maison du maire, pour lui dire qu’elle avait un joli visage ou de beaux cheveux voire les deux. Souvent les avoués qui n’avaient pas été discrets étaient raillés par leurs camarades et évitaient après de regarder la jeune fille.
Bien sûr à chaque fois cela blessait Anezka et l’encourageait en même temps. Elle apprit peu à peu à ‘jouer du ruban rouge’.
Vers 15 ans une femme psi PK passa au village en compagnie du collecteur du conseiller ecclésiastique de Neo-Bucarest, tous deux venant visiter son fainéant de collègue. Dès que la femme, maire de Neo-Bucarest, vit Anezka elle la prit à l’écart pour discuter puis lui proposer de soigner son handicap. Anezka accepta et cela fut fait à l’écart car la femme, Mirela, voulait éviter à l’adolescente d’autres quolibets.
La même année le village connut un manque de vivres si rigoureux par l’incompétence de Tchekov que les gens tombaient très malades.
Devant un tel désastre, Anezka prit les choses en main pour faire ce que Tchekov ne faisait pas et on put passer ce moment sans perte humaine et avec un net arrangement des réserves.
Suite à ça on catapulta Anezka comme représentante auprès de Tchekov pour des sortes de doléances.
Celui-ci sentait son ressentiment envers Sonia remonter alors qu’il voyait combien Anezka ressemblait à Mihai. Aussi était-il très difficile à convaincre et bientôt Anezka dût inventer des stratagèmes pour obtenir ce qu’on demandait à Tchekov en mêlant ses drogues à son charme pour parvenir à assouplir la volonté du maire.

Anezka crut arriver à manipuler à sa guise cet homme.
Seulement à l’anniversaire de ses 17 ans une période plus rude encore s’installa et, malgré toute l’amélioration de gestion, la guigne se décida à frapper. On perdit, on se fit voler vivre et pommades. Une maladie tua plusieurs personnes.
Une nuit sans lune, Tchekov se décida à agir et récupérer son pouvoir sur le village.
Les gens avaient besoin d’un bouc émissaire au cœur de la crise.
Tchekov pointa du doigt tout ce que l’ignorance crasse ferait accepter comme fait pour sa cause : sa mère était une vieille folle excentrique qui s’imaginait vivre avec un homme qui n’avait jamais existé. Elle avait une malformation héritée de la Déesse pour la punir d’être une sorcière avec ses charmes et ses paroles, et ses connaissances étranges des gens et cette même sorcellerie l’avait fait guérir mystérieusement !
Ces ignares et nigauds de gens firent taire grâce à la peur et la haine le soupçon de raison et de savoir qu’ils avaient pour gober les paroles du maire à la becquée. Tchekov leur asséna son coup de grâce : sa mère et elle avaient usé de sorcellerie pour l’avoir en son pouvoir, le rendre incompétent et se rendre indispensables ! Anezka était tout simplement une sorcière et il fallait la purifier par le feu pour que la Déesse lui pardonne et ramène ici une bonne santé !
On allait donc faire frire la pauvre adolescente sur un bûcher après un chemin humiliant sous les laitues et autres produits moins frais.
Elle survécut grâce à ses pouvoirs magiques du feu.

Elle quitta ensuite la citydome avec quelques affaires de rechanges, des vivres et de l’argent. Elle alla de citydome en citydome jusqu’à arriver à Neo-Bucarest.

A proximité de Neo-Bucarest, dans une autre auberge elle rencontra un autre homme qui la suivait depuis déjà plusieurs jours sans qu’elle le sache. Il l’aborda et lui parla de lui apprendre à contrôler son pouvoir du feu pour que, endormi depuis le bûcher, il se manifeste à nouveau.

Il l’emmena jusqu’à Neo-Los Angeles. Elle s’installa au couvent de Notre-Dame des Anges et travaille depuis lors comme aide infirmière et sage-femme à l’hôpital. Il arrive qu’on la consulte pour des prédictions quand on sait qu’elle possède un don de clairvoyance.


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