Du sang sur la neige
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Matt Kimijira [Validée]

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Matt Kimijira [Validée] Empty Matt Kimijira [Validée]

Message  Matt Kimijira Jeu 19 Avr 2007 - 18:59

Nom : Kimijira
Prénom : Matt
Âge : 24 ans, aura 25 en juin. Né le 30 juin 2165, Cancer, Bœuf.
Sexe : Masculin
Race : Vampire

Métier : Bibliothécaire à la Library Tower.

Description Physique : Matt possède les 1m80 de sa mère. Il est long et fin, légèrement musclé. Sa peau est claire, autant naturellement qu’une fois vampirisé. Sa pilosité est très faible, son visage ayant quelques trois poils qui se battent en duel quand il oublie de les raser, son torse étant imberbe, ses jambes n’étant pas non plus très poilues et son pubis remportant la palme d’or, mais je m’égare…
Son visage est un parfait mélange de l’anglaise et du japonais. Il est fin et plutôt oval. Ses cheveux sont raides et châtain foncé, de longueurs différentes, lui tombant sur le front devant et lui tombant sur les épaules derrière. Ils sont très fins et glissants, presque impossibles à attacher. Son front est légèrement bombé. Ses yeux, parfait mixe entre le bridé et l’amande, sont pour le gauche jaune doré et pour le droit rouge sang. Ses sourcils sont naturellement fins, légèrement espiègles, plus haut à l’extérieur du visage qu’a l’intérieur et souplement arqués. Son nez est sans angles mais fin et ses lèvres charnues et un peu plus foncées que sa peau. Ses dents sont droites et leur émaille est blanche, il a un sourire qui lui fait froncer le nez. Sa mâchoire est très discrètement anguleuse.

Son cou est fin. Il possède des abdominaux légèrement marqués, ses épaules, biceps et triceps sont quand à eux suffisamment développés pour être apparents tout en gardant une finesse qui lui est propre. Il en est pareil pour les muscles de ses jambes. Ses pieds sont chaussés avec du 44.
Il s’habille habituellement en noir, gris, blanc ou brun. Beaucoup de chemises, des pantalons pas trop larges mais pas moulants non plus. Il affectionne les écharpes, il en a une rouge, une blanc cassé et une rayée avec des nuances de brun. Il aime aussi beaucoup mettre des mitaines. Il a un soleil couchant tatoué dans le creux des reines.

Profil Psychologique : Matt s’est notablement complexifié depuis sa vampirisation. C’est naturellement quelqu’un de réfléchit et de curieux, qui aime le savoir et la découverte. Il est toujours avide de ce genre de chose. Il privilégie d’ailleurs les « sports » de réflexion, comme les échecs ou le mastermind… Il est peu fier de lui-même, ne cherchant pas toujours à se défendre par-dessus tout ou à se justifier. Il est par contre devenu discret, cherchant peu à être le centre de l’attention. Bien sûr, s’il devient le centre d’attention d’une personne en particulier, parlant d’amour par exemple, il ne sera pas gêné si l’amoureuse (ou amoureux) en question ne l’entrave pas. Il n’aime pas trop qu’on se mêle de ce qu’il considère comme personnel, ni non plus de ce qu’il a prévu et organisé. Il défend par contre ses œuvres et ses idées, parfois vivement. Face aux gens il est curieux, il cherche à savoir et connaître avant de se révéler lui-même. Il n’est pas du genre à vite faire confiance, même s’il n’est pas non plus asocial. Il sait très bien faire semblant…
Au niveau de l’amour il est pour l’instant indifférent, ne trouvant personne digne de son goût et d’un intérêt entier. Il cherche une perle rare, un oiseau…
En politique, il est comme dit avant ferme avec ses opposants et défendant des intérêts de son district, bien que pas non plus sourd aux arguments dans autres. Il est relativement habile dans ses manœuvres et se sent à l’aise.
Il se cache évidemment d’être un vampire.

Biographie :
New L.A., année 2160.
Hiroi Kimijira, professeur de géo-économie à l’UCLA se rendait à une conférence qui traitait du climat extérieur, de son rapport aux peuplades des Citydomes et de la manière dont il faudrait envisager les choses à l’avenir. Il se trouva alors face à une chercheuse, Victoria Sullivan, qui défendait bec et ongles une théorie farfelue d’utopisme. Il tomba immédiatement sous son charme quand leurs regards se croisèrent. On pourrait croire à un magnifique coup de foudre mais la fougueuse jeune femme renvoya bien vite l’homme, qui était son aîné de 7 ans, quand celui-ci vint l’aborder. Pour du caractère, elle en avant un sacrément sal. Le célibataire laissa rapidement tomber l’idée.
Plus tard, au buffet de fin de soirée, il se retrouva à discuter avec un collègue de l’impacte d’un nouveau brusque changement climatique planétaire sur l’économie. Alors qu’il finissait d’énoncer son hypothèse et commençait de donner son avis il fut interrompu sans retour par la voix tranchante et assurée de la chercheuse anglaise. Commença alors entre-eux un débat sans précédents ou arguments et cris s’entrechoquaient. Lui défendait la thèse qu’économiquement et sociologiquement la situation présente était bien plus favorable à l’espèce humaine car la forçant à faire de multiples concessions. Il disait aimer les citydomes, la culture multiethnique qui s’y était établie. De plus d’un niveau environnemental et ressources naturelles les solutions avaient été trouvées et faisaient leurs preuves. En plus bref, il était conservateur. Elle, elle voulait un retour aux anciennes choses, elle voulait revoir une planète diversifiée comme elle existait il y avait un siècle, elle voulait pouvoir sortir et redonner une liberté totale à chacun. Comme dit précédemment, elle était utopiste convaincue… Leur controverse fut interrompue par l’heure tardive, ils ne s’arrêtèrent qu’aux alentours de 3 : 00 du matin. Avant de se quitter, elle lui avoua que finalement il n’était pas si inintéressant qu’elle l’avait imaginé. Il lui tendit poliment son numéro de portable, qu’elle prit avec un sourire.
Quelques mois plus tard, ils se mariaient.

Hiroi Kimijira était d’origine japonaise. Né le 21 mars 2128, à New L.A. Il faisait 1m72 pour une soixantaine de kilos. Il avait, comme tout japonais stéréotypé, les cheveux raides et noirs, les yeux de la même couleur, une figure ronde. L’harmonie des courbes de son visage était rompue par des lunettes rectangulaires dont le tour était en métal noir. Il avait toujours un air bienveillant bien que capable de s’énerver malgré tout.
Victoria Kimijira-Sullivan était, elle, d’origine anglaise. Elle était née le 14 juillet 2135 à Neo Tokyo, au beau milieu d’un voyage que faisaient ses parents, et avait grandit à New L.A. Elle était grande, plus d’1m80, et fine, entre 60 et 70 kilos. Elle avait de longs cheveux bruns bouclés toujours détachés et de grands yeux bleus malicieux, un visage fin, des lèvres pincées. Elle était très vive, décrite comme une bombe nucléaire à fort dosage par la plus grande partie de son entourage.

Leur cohabitation fut difficile cas ils étaient tout le temps en conflit pour tout. Elle voulait bouger, lui pas. Elle voulait rester, lui pas. Il voulait travailler, elle pas. Il voulait paresser, elle pas. Mais ils s’aimaient, éperdument, c’était bien la seule chose qu’ils semblaient capables de faire en même temps. Leurs cinq premières années ensembles furent ponctuées de pics, tel un électrocardiogramme fou. Mais au moins il prouvait que le cœur battait, encore et toujours. De plus tous deux étaient partagés par leur travail. Elle passait des heures et des heures dans son laboratoire, il corrigeait souvent ses copies studieusement quand il était à la maison. Puis un jour la nouvelle fit choc : elle était enceinte. Non ! Elle ne voulait pas. C’était trop tôt. Pourtant, 30 ans, c’est correct. C’est en tout cas ce que lui répétait Hiroi souvent, pour la calmer. Pour elle sa jeunesse s’en allait, la délaissait, comme la fin de ses idées et de ses rêves. Une obligation de se plier à la majorité. Il fallut beaucoup de patience, d’écoute et de douceur au japonais pour lui faire retrouver son calme. Ce qu’il ne savait pas c’est qu’elle avait commencé d’user de substances illicites pour relativiser, croyant qu’avec ça elle pourrait continuer à respecter ses idées. Pendant six mois elle se drogua, passé cette date il la surprit. La vase éclata, la dispute aussi, mais il fut suffisamment ferme et mature pour tenir bon. Il avait apprit à son contacte à garder un calme impérieux, afin de contenir et non nourrir sa colère. Il lui fit comprendre que malgré ses erreurs il ne la laisserait pas, et qu’il comptait bien garder cet enfant avec elle. Il lui fit peu à peu reprendre confiance, bien qu’elle ait très peur.

L’enfant naquit, doux et rose, en bonne santé, le 30 juin 2165. Victoria, heureuse, triomphante, se sentit inchangée même une fois le petit être hors d’elle. Elle décida de l’appeler Matt, en l’honneur de nombreuses anciennes personnalités anglophones. Hiroi respecta, trop heureux de voir sa belle retrouver enfin le sourire. Le premier mois fut magnifique de tendresse et de calme dans la petite famille, qui s’était trouvé un nouvel équilibre. Seul fait étrange : le nourrisson n’ouvrait pas les yeux. Hors à un mois bientôt passé le cap aurait déjà dû être franchis. Un jour l’Anglaise cala son enfant entre ses cuisses et observa son petit visage. Elle constata que la soudure entre les paupières n’était plus faite, ce n’était donc pas un problème d’ordre physique. Avec délicatesse elle posa son majeur droit sur la paupière supérieure et son index gauche sur la paupière inférieur et entreprit de les éloigner sans brusquer. Au moment ou son action aboutit l’enfant se mit à pleurer avec violence alors qu’elle plaquait ses mains sur sa bouche. Ses iris étaient rouge sanguin. Elle n’avait pu que les entre-apercevoir car il avait immédiatement refermé ses yeux quand elle avait cessé toute force. Il semblait souffrir, ne cessant de pleurer. Elle tenta de lui passer un peu d’eau dessus, sans effet. Elle partit donc immédiatement pour l’hôpital, aux urgences. Les pleurs ne s’arrêtaient pas. Elle attendit une bonne vingtaine de minutes, berçant l’enfant en lui baisant les yeux et les joues. Enfin on la prit en consultation.
S’en suivirent une longue série d’examens, après lesquels ont lui affirma clairement : son enfant souffrait d’une mutation qui retirait tout pigment à ses iris. Elles en devenaient si fragiles qu’il se retrouverait aveugle. Soit il ne les ouvrait jamais, et donc ne pouvait voir, soit il tentait de les ouvrir mais il souffrirait et il y avait une forte possibilité de lésions irréversibles conduisant à la cécité, elles aussi. Ils pouvaient encore essayer de les lui transplanter ces pigments mais l’opération avait un faible taux de réussite. Malgré cela elle accepta, préférant tenter que de le laisser aveugle dès le départ, et décida de lui donner des yeux bruns. On endormit l’enfant, lui faisant ouvrir les yeux, et sous très faible lumière a pigmentation commença. On transféra petit à petit de la mélanine dans les tissus entourant l’œil, espérant qu’ils migreraient jusqu’aux cellules de la vision. L’œil gauche commença progressivement de se colorer de jaune, étape première. L’œil droit restait rouge, mais son contour se fonçait. La migration ne se faisait pas. Ils arrêtèrent toute intervention, préférant laisser les choses où elles en étaient. Ainsi l’œil gauche pouvait voir mais restait néanmoins fragile, particulièrement aux rayons infrarouges. Quant au droit, on appliqua à l’enfant un bandeau pour éviter qu’il ne se blesse. Il était devenu borgne.


Dernière édition par le Mar 24 Avr 2007 - 2:02, édité 1 fois
Matt Kimijira
Matt Kimijira
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Message  Matt Kimijira Jeu 19 Avr 2007 - 19:01

Rentrant, Victoria redevint dépressive, estimant que c’était sa faute. On ne le lui avait pas dit, mais elle savait pertinemment que les substances qu’elle avait ingéré durant sa grossesse pouvaient avoir ce type d’effet, néfaste. Elle se reprocha le malheur de ce petit être qu’elle avait d’abord réfuté, puis complètement intégré à sa vie. A nouveau Hiroi dut faire preuve de grande patience et s’accrocher désespérément à elle afin de la faire rester, au moins pour l’enfant, pour eux tous même. Les deux premières années la famille tint bon, difficilement, mais suffisamment pour que Matt n’ait pas à en pâtir. Le petit enfant s’intéressait à tout, particulièrement au fait qu’il ne pouvait utiliser qu’un « zeuy », pour reprendre ses propres termes. Son père lui racontait beaucoup de chose, sur le monde qui l’entourait et sa manière de fonctionner, avec bien sûr un langage et des images bien plus simples qu’à son habitude. Quant à sa mère elle alimentait ses rêves, lui montrant de vieux livres où la glace sur terre était quantité moindre et ou des lions couraient dans la savane. Autant l’un que l’autre passionnaient l’enfant. Il réglait avec minutie ses journées pour passer autant de temps avec l’un ou l’autre de ses parents. Victoria et Hiroi se voyaient peu, parfois volontairement, par peur de cris, par peur de séparation justement, parfois involontairement, lui travaillant beaucoup. L’enfant apprit à parler et à marcher comme tous les autres. Ses parents lui disaient souvent que son sourire était le plus beau cadeau du monde.
Quand Matt eut trois ans, il découvrit la musique, plus particulièrement le piano, sa mère en ayant acheté un. Elle s’ennuyait en fait terriblement. Bien sûr cela se limitait à toucher quelques touches du bout des doigts quand elle avait le dos tourné, écouter la mélodie, l’émerveillement de l’action qui déclenche un son plus ou moins agréable. Et puis se cacher sur le côté de l’instrument alors qu’elle s’y asseyait et jouait des heures durant, c’était comme un interdit bravé qui offrait le plus beau des trésors. Un jour pourtant… plus de maman. Plus de musique.
Victoria récupéra son travail. Ce fut une renaissance pour elle, au point que plusieurs soirs d’affilée elle ne rentra pas, trop prises dans ses recherches et sa passion. Elle retrouvait sa vie d’autrefois avec une telle vigueur qu’elle en oubliait ce qui avait eu lieu entre les deux périodes. Hiroi dut sensiblement réduire ses heures de travail. Matt pleurait beaucoup, son équilibre habituel était réduit. Ainsi le peu de fois où sa mère rentrait, il ne la quittait pas, constamment dans ses jambes et allant jusqu’à dormir avec elle. Par la suite son comportement changea du tout au tout. Il décida de ne plus lui adresser la parole et devint rageur. Il tapait rageusement les touches du piano quand elle était à la maison et n’approchait plus l’instrument dès son départ. Son père tenta de lui expliquer, usant de diverses métaphores et contes, pourquoi sa mère était ainsi, la comparant à un oiseau magique qui ne peut user de ses pouvoirs qu’une fois complètement libre, sinon il s’attriste. L’enfant comprenait mais de l’eau côté ne voulait pas comprendre. Une année passa. Hiroi ne pouvait laisser les choses continuer ainsi et décida de parler franchement à sa femme, quitte à prendre le risque qu’elle ne prenne définitivement la mouche. Il alla la trouver à son travail et lui expliqua la situation, développant sur le fait que ça ne pouvait pas durer éternellement. Elle fut plus réceptive qu’il ne l’avait imaginé et se remit immédiatement en question, retombant dans l’éternel dilemme où s’affrontaient sa volonté maternelle et celle de réaliser ses rêves. Il se proposa pour l’aider, lui exposant toute sorte de compromis dans lesquels elle se devait de faire la part des choses. En rentrant le soir même elle alla se coucher vers son enfant, qui dormait trop profondément pour s’en rendre compte. Le lendemain elle resta à la maison encore, prétextant la maladie, pour parler avec son enfant. Heureux de retrouver sa mère, la journée fut une fête. Il allait bientôt avoir 5 ans.

La vie sembla retrouver un cours normal après ces réconciliations. Mais, dans l’année, Victoria disparut. Complètement. Sans laisser de traces. Elle était partie à son travail et pas rentrée. Ses collègues l’avaient vue rentrer. Mais elle n’était pas revenue. Hiroi lança un avis de recherche, fit appel à la police. Matt fut confié à sa tante du côté paternel. On ratissa la ville, on chercha des antécédents ou encore des raisons qui auraient pu la faire disparaître, comme une implication dans une affaire louche ou encore des relations peu nettes, les chercheurs et techniciens qui fréquentaient le même labo qu’elle furent questionnés et surveillés mais rien ne fut trouvé. On avança la théorie des « vampires » mais peu de gens la réfutèrent. Quand et comment ? De plus on aurait retrouvé son corps. Pendant l’année qui suivit, on laissa malgré tout le doute planer sur la condition de vie ou de mort de la disparue. Matt allait bientôt rentrer à l’école primaire. Son père se refusait à croire que son bel oiseau ait disparut. C’était impossible à son esprit. Le jeune enfant lui racontait alors l’histoire de l’oiseau qui avait besoin de sa liberté. Une fois il ajouta avec un sourire que peut-être l’oiseau avait pris son envol et était heureux. Il fut surpris de cette sortie si étrange dans une bouche enfantine, mais à la bouille de son vis à vis se rendit compte qu’il ne mesurait pas l’étendue et la profondeur de ses propres paroles. D’ailleurs quelques minutes plus tard le petit brun se demandait à haute voix quand sa maman rentrerait à nouveau. On n’avait pas osé lui dire quoi que ce soit, et il avait l’habitude de ses départs prolongés, persuadé qu’à un moment ou un autre elle reviendrait vers lui comme elle l’avait fait auparavant.
Elle sortit par la suite partiellement de sa tête alors qu’il commençait « l’école des grands » comme il l’appelait lui-même. Il lui fallait faire face à toute sorte de problème : l’intégration, les idées considérées comme saugrenues qui avaient été les rêves de sa mère, ses connaissances relativement étendues pour son âge qui faisaient de lui un « intello », et puis son œil bandé. Plusieurs mensonges et explications parvinrent à le sortir de là, tout en continuant de travailler et d’être un très bon élève. Dans la même année les autorités et son père acceptèrent enfin de déclarer Victoria Sullivan comme morte. Le dossier fut classé.

Ses années d’école primaire se passèrent relativement bien. La quatrième fut troublée par son œil valide qui fit des siennes, blessé par un trop grand accès de télévision… Il lui fut rappelé que malheureusement ses yeux étaient très fragiles, l’un comme l’autre, et qu’il lui fallait y faire très attention. En cinquième année de primaire il commença à pratiquer des arts martiaux, son père jugeant qu’il ne sortait pas assez et qu’un peu d’exercice physique lui faisait du bien. Hiroi ne pouvait pas s’occuper de lui, devant répondre à leurs besoins avec son travail. Matt fit deux années de judo puis 3 ans d’Aïkido.

Son école secondaire se passa avec succès. Il entra ensuite au lycée, il avait alors 15 ans. Tout lui souriait à l’époque, en particulier les jeunes filles, qui étaient toutes intriguées de lui retirer le bandeau qu’il portait éternellement sur l’œil… et retirer le reste des morceaux de tissus par la suite. Mais c’était un peu le dernier de ses soucis. Il commença les petits boulots pour aider son père, d’abord comme distributeur de journaux. Il travailla en suite un peu en temps que journaliste, pour le journal du lycée. Evidemment, c’était bénévole, mais le travail lui plaisait. Il se passionna pour la lecture et l’écriture et se décida pour le département du journalisme à l’université.
Son entente avec son père était excellente. Tous deux des hommes calmes, ils prenaient chacun leurs responsabilités et se laissaient mutuellement le champ libre pour beaucoup de chose. Ils parlaient et débattaient quand le professeur pouvait passer un moment à la maison et que le jeune homme n’avait pas de travail. Il retrouvait en son fils la fougue de sa mère et certaines de ses idées, tout en les voyant transformées. Quant à Matt il se sentait écouté et en était fier.
En deuxième année de lycée, il eut des aventures avec plusieurs femmes sans s’éprendre d’aucune d’elle. Ca lui permettait malgré tout de se détendre. Le terme « prendre du bon temps » prenait tout son sens à ses yeux. Il s’acheta un oiseau aux couleurs jaunes-orangées, d’à peu près 20 cm de haut et 40 centimètres d’envergure, qui sifflait de temps en temps de manière mélodieuse et à qui il donna le nom de Sunshine. Il parlait de temps en temps avec la bête, riant lui-même de sa propre immaturité. Il sortit un peu plus longtemps qu’avec les autres avec une jeune femme qui se fichait qu’il lui démontre de l’amour régulièrement, même si ce n’était pas par envie particulière. C’était juste que tant qu’elle ne l’embêtait pas avec des histoires mièvres et stupides, il voulait bien lui accorder ce qu’elle voulait. Mais elle se lassa malgré tout de son indifférence. Une autre chose le préoccupait depuis peu : qu’était devenue sa mère ?
Il entreprit de poser la question à son père qui tenta plusieurs pirouettes habiles pour détourner la conversation. Matt n’étant pas son fils pour rien, il les déjoua et mis l’homme au pied du mur. Il lui fut avoué qu’on ne savait pas, qu’on pensait qu’elle était morte. On ne l’avait jamais revue depuis le jour où elle n’était pas rentrée. Le jeune homme resta silencieux durant les révélations bien que son œil unique révélait une grande tristesse.
Le lendemain il se faisait faire un tatouage. Il s’était au moins trouver une raison de pleurer, et la douleur était utile. Ainsi il se fit faire un couché de soleil dans le creux des reins. Une simple ligne d’horizon surmontée d’un demi-cercle, finement dessiné, avec quelques arabesques symbolisant les rayons. Il voulait ainsi se représenter comme un horizon que pourrait peut-être vouloir rejoindre un certain oiseau envolé… Il aurait tellement encore voulu revoir sa mère.
Sa troisième année de lycée se présenta. Il songeait beaucoup pendant les cours, oubliant les femmes. Ses notes ne baissaient pourtant pas. Il réussit ses examens avec éclat, même s’il ne s’en formalisa pas, continuant d’avancer nonchalamment dans la vie.

Comme il l’avait prévu, il entra à l’université en journalisme. Durant la même période, Hiroi lui offrit d’avoir son propre appartement, ce qu’il accepta malgré un pincement au cœur. Quitter la maison familiale, même s’il passait déjà beaucoup de temps seul, c’était comme laisser derrière lui certains souvenirs. Il emménagea dans un petit appartement situé dans le district de New Downtown, proche de l’université, avec Sunshine bien évidemment. Il ne voulait pas de chambre d’étudiant, trouvant inutile de déménager plusieurs fois, bien que le logement fut coûteux. Il emporta aussi avec lui le piano de sa mère, que son père laissa partir sans problèmes. Il ne savait pas en jouer et préférait qu’il lui revienne, il espérait que peut-être son fils aurait hérité des dons musicaux de sa femme sur ce clavier.
Après quelques semaines, l’oiseau au plumage de feu qui était le compagnon de tous les jours de Matt tomba malade, le symptôme étant qu’il ne mangeait plus rien. On lui indiqua qu’il devait beaucoup s’ennuyer, le jeune homme ne rentrant pas à midi et Hiroi n’étant plus là pour faire un passage éclair de temps à autres. Il décida alors de s’acheter un second oiseau pour lui tenir compagnie. La petite bête était plus petite, 15 centimètres de haut pour 25 d’envergure. Il était gris cendré avec de multiples plumes rouges. Il l’appela Akahoshi. Le contraste l’amusa, le grand oiseau solaire et bruyant avec son nom anglais correspondant tout à fait à sa mère et le petit gris mais coloré et discret avec un nom japonais à son père. Non, il ne faisait pas de transposition, ni de compensation animalière, mais le fait le fit sourire.
Il fit cinq années d’université en tout, obtenant son diplôme au bout, à l’age de 23 ans. Puis il se lança dans la recherche d’un travail. Durant sa dernière année, il se lança dans la vie politique en s’engagea comme représentant syndical de New Downtown. Défendre des intérêts lui plaisaient, la rencontre de nouvelles personnes aussi. Il était aussi plus au courant de ce qui se passait en ville, sa curiosité s’en trouvant rassasiée. Lui qui avait toujours été au centre de nombreux débats, entre sa mère et son père notamment, était particulièrement intéressé à savoir ce qu’il en advenait dans le monde actif.
Matt Kimijira
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Message  Matt Kimijira Jeu 19 Avr 2007 - 19:02

Il continuait de voir son père régulièrement, un week-end sur deux. Quand il ne venait pas, il sortait en ville.
Ce soir là la nuit était complètement noire et il sortait d’un bar après une soirée à chauffer une demoiselle qui s’était finalement révélée tellement cruche qu’il semblait impossible de pouvoir prendre son pied avec elle. Blasé, il marchait dans la rue en direction de son appartement, les pensées pleines de petites annonces et recherche de travail. Serait-il accepté ? Où finirait-t-il ? Il devrait aussi bientôt retourner chez le médecin faire contrôler ses yeux, se qui avait tendance à l’énerver par-dessus tout. Il détestait avoir l’impression d’être infirme. Pris dans ses réflexions, il ne remarqua l’ombre derrière lui qu’une fois qu’elle était déjà trop proche. D’un bond il se retourna, faisant face à une jeune femme qui semblait légèrement plus âgée que lui. Il la dévisagea un instant, continuant de se déplacer mais à reculons. Elle le suivait. Quand ils passèrent sous un réverbère, il plaqua ses mains contre sa bouche, murmurant plus pour lui-même qu’autre chose : « Maman… ».
En effet se tenait devant lui la brune aux yeux bleus qu’il avait longtemps admiré, puis détesté, puis attendue et espéré. Elle lui souriait doucement, puis lui demanda s’il n’avait rien de plus à lui dire. Surpris, il lui fit remarquer qu’elle n’avait pas pris une seule ride alors qu’elle était censée avoir pris 20 ans entre temps. Elle soupira en se passant une main sur le front, murmurant quelque chose comme quoi c’était sans importance dans un moment de retrouvailles pareil. Matt lui demanda si elle était déjà passée voir Hiroi, ce à quoi elle rit fortement en disant qu’elle n’avait pas grand chose à faire de lui depuis qu’elle s’était trouvée un autre homme. Le jeune homme s’énerva, se détourna et voulu partir mais elle le retint fermement. Elle lui susurra à l’oreille qu’elle avait enfin trouvé un moyen de partir, de sortir, de comprendre. Il tourna légèrement la tête, les sourcils toujours froncés mais la curiosité piquée à vif. Elle lui déposa un baiser sur la joue, comme si de rien était, et lui demanda toujours dans un murmure s’il voulait bien venir avec elle et réaliser son rêve. Farouchement il dégagea son bras et lui fit remarquer qu’il avait une vie à lui et qu’elle était folle d’avoir espéré qu’il l’ait attendu si longtemps. Elle lui répondit, mordante, que c’était pourtant lui qui espérait la revoir envers et contre tout, ajoutant malicieusement que ses conversations avec ses volatiles pouvaient parfois être très intéressantes.
Brusquement, il se mit à crier comme quoi depuis longtemps elle l’observait et qu’elle ne s’était jamais montrée. Blessé au plus profond de lui-même par cette femme qui représentait pour lui les oiseaux, la liberté, les rêves, peut-être même un idéal, il ne voulait qu’une chose maintenant et c’était la repenser morte. Mais avant qu’il n’ait ne serait-ce qu’esquissé un nouveau geste de départ elle l’attira sans douceur à elle et d’un geste de la main lui fit pencher douloureusement la tête sur le côté. Elle lui susurra qu’il viendrait avec elle malgré tout, qu’il était son enfant chéri et qu’elle avait apprit à faire des compromis entre ses rêves et lui. Il tenta de se débattre mais fut surpris de la force de cette femme. Soudain il sursauta et étouffa un gémissement de douleur alors que quelque chose perçait sa peau. Il dit, les dents serrées, que ce n’était pas la peine de le droguer, il ne ferait rien, mais il sentit quelque chose de chaud se poser sur son cou et ça semblait rire contre sa peau. Il sentit son esprit lui échapper ainsi que son self-contrôle. Il entre-ouvrit les lèvres pour pouvoir respirer plus fort, et pensa avec ironie que pour une fois ce n’était pas lui qui profitait pour prendre du bon temps avec quelqu’un. Alors comme ça Victoria était un vampire... Il ne savait pas s'il devait en être heureux ou pas, voyant ce qu'elle était devenue. Rêvait-il ? Alors qu’il continuait de songer, elle lâcha son cou et, s’ouvrant la lèvre d’un nouveau coup de canine, l’embrassa de force en profitant du fait qu’il soit embrumé. Elle lui fit peu à peu ingurgiter son sang, pendant une dizaine de minutes. Elle le lâcha ensuite et il tomba au sol, épuisé. Une douleur écrasante se fit sentir d’abord dans ses bras et ses jambes, puis se propagea à travers ses os et il se mit à trembler convulsivement. Il se recroquevilla au sol, la tête entre les bras. Pendant qu’il souffrait, sentant peu à peu des choses bouger en lui, lui donnant envie de vomir sans avoir la force de le faire, elle lui expliquait qu’en sortant du travail il y a vingt ans elle avait découvert un homme, beau et fort, qui lui avait promis de réaliser ses rêves. Elle l’avait suivi et il avait fait d’elle une créature surpuissante. Alors elle avait pu enfin sortir des Citydomes… Ca avait été une redécouverte pour elle, abandonnant son ancien monde. Elle lui dit qu’elle l’avait toujours suivit de loin, lui, son enfant, sa chaire tant aimée. Entre deux phrases elle léchait son propre sang qui perlait sur ses lèvres. Pour satisfaire ses besoins en matériaux et laboratoire elle et son « maître » avaient commencé du commerce avec la mafia italienne, en matière d’alcool surtout, promettant une partie de leurs recherches pour le compte de leur allié. Ainsi elle avait vécu jusqu’à maintenant, passant d’un projet à l’autre. Elle était certaine d’atteindre bientôt son but. Dans un moment de lucidité bref, il ne put que la trouver folle. Après l’avoir déplacé dans une ruelle adjacente, elle s’assit à côté de lui qui se tordait toujours de douleur. Elle lui murmura qu’elle veillerait sur lui. Il s’évanouit.
Il ne reprit conscience que le lendemain matin, à l’aurore. Il devait être aux alentours des cinq heures du matin. Sa tête lui tournait atrocement, et quelque chose en lui lui donnait toujours envie de vomir. Son regard se porta sur le côté et il vit celle qui était sa mère biologique, bien que ses sentiments pour elle aient sensiblement changé en quelques heures. Elle lui sourit et lui demanda si la nouvelle vision des choses lui plaisant. Il sentait des odeurs plus fortement avant, voyait avec une plus grande assiduité, les aspérités du sol sous ses doigts lui semblaient infiniment plus faciles à distinguer. Il restait la bouche demi-ouverte. Victoria lui confirma sa question interne : elle lui dit qu’il était bien devenu un buveur de sang à la vie intensifiée, plus communément appelé vampire. Elle lui fit également remarquer qu’il pouvait maintenant retirer son bandeau sur l’œil, il n’en avait plus besoin. Surpris, il s’exécuta et fut surpris de garder l’œil ouvert. Devant son air perdu, elle ne put réprimer un rire. Elle lui fit remarquer qu’il était exceptionnel, avec un œil jaune et un œil rouge sang. Il la regarda un instant, avant de se jeter sur elle. Malheureusement il ne rencontra que le mur, elle avait vu le coup venir. Elle lui fit remarquer que ce n’était pas très gentil de sa part. Il lui promit que si elle revenait le trouver, il la tuerait un jour ou l’autre, car elle n’était plus sa mère mais rien qu’un monstre. Vexée, elle le laissa là, disparaissant dans la ville qui s’éveillait. Un dernier regard mauvais fut son adieu. Le premier réflexe du jeune homme fut de se lever et d’aller voir si son père allait bien, à South Park. Il était encore engourdit et marchait lentement, allant de droite et de gauche, comme encore saoul.
Hiroi se levait et fut tout étonné de voir son fils arriver. Il allait à merveille, fort heureusement. Tremblotant, Matt s’avança dans l’appartement. Son père, écarquillant les yeux, lui demanda comment diable il avait pu débander son œil. Perdu, le jeune homme ne su que faire d’autre que de se jeter dans les bras du soixantenaire et de pleurer. Surpris, il le recueillit et réconforta celui qui était encore son enfant, bien qu’adulte. Après une bonne heure de pleurs puis sanglots, Matt se confia entièrement à son père. Ce dernier resta perplexe, puis contempla tout ce qui lui restait. Le jeune homme, encore sous le choc, lui fit promettre de se méfier de cette femme. Après un silence et beaucoup de réflexion, le père promis de se méfier. Sa femme était donc un vampire... lui non plus ne savait pas vraiment sur quel pied danser. Quant à Matt, était-ce une horrible chose pour lui ou a prendre dans le bon sens? Soudain ce dernier repoussa son paternel en reculant. Il avait été pris d’une brusque pulsion, une horrible pulsion, son corps voulait se jeter sur le Japonais. Ils se dévisagèrent un moment, et Hiroi se rendit compte qu’en fait, ça serait on ne peut plus difficile pour lui dorénavant, et se dit qu'il se devait de le soutenir, car il ne pouvait pas traverser ce genre de changement seul. Il lui dit alors que quoi qu’il arrive, il restait son fils et ce qu’il avait de plus cher au monde. Il lui promit aussi de ne jamais le trahir, bien que le jeune homme n’en avait même pas formulé le souhait.
Hiroi aida Matt à assumer et à reprendre une vie normale. Il lui conseilla de se nourrir le soir en sortant des boites, et de prendre pour victime des gens pour qui la vie était mauvaise. Par la suite il diversifierait ses repas en fonction de ses envies. Il lui conseilla aussi de remettre en bandeau, tout du moins pour faire semblant, quitte à inventer une histoire d’opération pour pouvoir retirer le bandeau définitivement.
C’est effectivement ce qu’ils firent. Matt apprit à vivre plus ou moins normalement et sans attirer l’attention. Il obtint un poste de bibliothécaire rapidement par la suite, laissant momentanément tomber le journalisme. Ce n’était pas encore pour lui, il voulait plutôt se faire discret… Déjà qu’il gardait son poste de syndicat.
Ca fait maintenant un an que tout cela dure. Il ne s’en sort pas trop mal et personne encore ne se doute de quoi que ce soit à son sujet. Son père gardera le secret envers et contre tout, quitte à donner sa vie.


Techniques de Combat : Matt sait très bien se servir de ses poings et de ses pieds du fait de ses cours d’arts martiaux. Il sait aussi très bien se servir d’armes blanches, bien qu’il n’en possède pas (sauf pour faire la cuisine, mais bon…). Il n’aime pas trop les armes à feu même s’il en possède une chez lui, il sait s’en servir très sommairement.
Pouvoirs : Il n’en a pas autre que ceux d’un vampire normal…

Ce que vous aimeriez qu'il arrive à votre personnage : Qu’il meurt pas trop vite (euphémisme) XD Nan j’m’en fiche j’ai toute confiance en vous pour me faire subir tout ce qu’il faudra. En fait j’aimerais bien que ma couverture tienne un certain temps, c’est tout hihi.


Dernière édition par le Jeu 19 Avr 2007 - 19:34, édité 1 fois
Matt Kimijira
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Message  Matt Kimijira Jeu 19 Avr 2007 - 19:03

angry sigh quelle meuhde de découper tout ça... j'me demandais bien quand j'arriverais au bout!!

Enfin bref voilà XD 3 postes... Euh donc j'me suis permis quelques petites choses alors j'sais pas trop j'ai essayé okay hihi si jamais ben tapez sur les doigts eat
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Message  Anezka Jeu 19 Avr 2007 - 19:30

Pour moi ça va ^^ (sauf le détail qui est que la famille de Matt semble ne pas croire à l'existence des vampires.)
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Message  Matt Kimijira Jeu 19 Avr 2007 - 19:35

Corrigé! hihi j'pensais qu'il restait encore des scèptiques comme il en reste toujours.

chut
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Message  Locutus Jeu 19 Avr 2007 - 21:55

Mattouneeet ! Loki va te croquer heart
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http://rocielsama.free.fr/

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Message  Matt Kimijira Jeu 19 Avr 2007 - 22:01

*la joueuse qui bave comme une malade devant Locutus*

hihi

*Matt qui est pas encore très convaincu* uf bah

*Regard de la joueuse* SI!!! AVEC LOKI *....*

*Désespéré* d'aaaaccord...

// Association des joueuses martyrisatrices de bisho //
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