Sur la terrasse d’un café [rp Honoo]

Aléana Dios se baladait dans les rues de bons bourgeois comme elle l’appelait ainsi, endroit assez propice pour repérer d’éventuelles riches et ainsi les aider à déposséder leur bien précieux.

Assise à une table extérieure, elle buvait tranquillement un bourbon regardant ici à là les gens passer devant elle. Son regards donnait l’impression de vagabonder dans un autres monde loin du tumulte de l’heure creuse. Pourtant rien ne lui échappait les conversations à demi mot, les chuchotements de secrets sucrés mais surtout les conversations de nouveaux objets d’art en vue ou de coffre bien gardés.

Pour le moment rien n’avait vraiment l’utilité d’être écouté. Aucune ne semblait posséder quelque chose de grande valeur ou d’argent caché, rien du tout ce qui s’annonçait une journée morose.

Aléana apporta à sa bouche le breuvage brutal de l’alcool et en goûta sa fureur à petites gorgées pour mieux le sentir s’épanouir dans tout son être. Brûler de sa colère l’intérieur de son corps qui peut à peut se réchauffait. De ses doigts gantelée de cuire noirs, elle tapota frénétiquement sur une musique muette son paquet de cigarette jouant de temps à temps avec celui-ci pour faire passer les longues minutes de solitude quotidienne.

Habillée de son éternel longue veste en cuire noir, ainsi que d’un pull coller rouler également noir et d’un jeans bleu seul couleur apparente dans la masse obscure.

Croisant les jambes, ses deux bottes gothique de cuire grincement à leur rencontre. Après quelque seconde et la moitié de son verre vide, elle prit une cigarette à l’alluma tranquillement, éloigner des gens, elle ne dérangeait personne se cachait presque de la foule.

Pendant son occupation à long terme d’observation de gens, Aléana tomba en panne sèche de cigarette, chose qu’elle ne pouvait supporter. Elle jeta un œil et découvrir non loin du café où elle se trouvait un magasin adéquat et se leva montrant au serveur de la resservir en bourbon perdant sa courte absence.

Quelques pas plus loin, elle pénétra dans le magasin achetant cette fois deux paquets de cigarettes. La commission faite, elle sortit du magasin passant sa main dans ses cheveux rebelle et les replaça correctement. Elle alla discrètement dans sa poche soulevant une cigarette d’un paquet et l’apporta à sa bouche, peu de temps après le feu divin suivit et alluma son désire.

Que ne fut pas sa surprise quand ses yeux bruns- or secouèrent sur un homme. Où était le problème ? Aucun sauf un léger détaille, malgré le peu de place pourquoi était il venu lui prendre sa table ? Toujours la chance pensa-t- elle, la poisse persistait, décidément coriace avec elle. Néant peur de rien, elle se dirigea d’un pas sur, laissant ses chaussure gothique faire quelque peu de bruit et de se replacer sans ménagement devant cette homme.

Tirant la chaise de fer derrière elle et s’installa posant une jambe sur l’autre et retire sa cigarette de sa bouche, voyant le serveur servir un café noir à l’étranger et son bourbon bien dosé. Elle retira de sa poche l’argent nécessaire pour ses nombreuses consommations, le serveur d’une voie clame parla un bref moment.

- Merci monsieur, je vous rends votre monnaie. Dit- il d’une voie basse et polie.
- Pas la peine gardé.

Le serveur partit, encore une fois là on l’avait prise pour un homme, même si sa voie n’était pas aussi forte et puissante qu’eux, à chaque fois c’était pareil. Elle regarda la personne d’en face, le fixant bien et remarqua une chose mais n’y prit pas plus d’attention que ça. Elle déposa son paquet devant elle et bu une gorgée avant d’une reprendre une nouvelle, fumée sur le trajet pour revenir a son point de départ. Par un étrange miracle elle demanda une chose à la personne face d’elle, exemple de politesse étrange cher elle.

- Cela vous dérange t il si je fume ? Monsieur.

Elle attendit une réponse avant de pouvoir savoir et bu pour patienter sur les secondes qui suivre la réplique.

[ce n'est pas grave ^^]

Aléana ne releva pas la remarque du serveur, l’habitude pouvait parfois nous étonner de nos manques de réactions. Que pouvait- elle faire, commencer une scène devant les gens pour se détaille qu’elle jugeait insignifiant ? Non, elle ne désirait pas se faire remarquer et déjà que son invité surpris gâchait un peu sa solitude, mais pas tant que cela. Il pouvait être une bonne couverture et un meilleur alibi… pensa- t elle.

Une personne accompagner tirait souvent moins sur soupçonné qu’une personne seule observant discrètement entre chaque gorgée et rejet de fumer les passant et leur conversation dite secrète. Se replaçant plutôt correctement dans son siège de fer, elle regarda un bref instant cet homme, ayant accorder de fumer malgré si elle en jugeait son teins de voie et sa manière de parler que cela ne l’enchantait guère… d’ailleurs pouvait elle vraiment croire à un refus quand la demande est à quelqu’un qui s’invite, elle laissa échapper un sourire en coin à la remarque de cet inconnu.

L’enfumer ? Cela aurait été plaisant mais pas à ce point là, malgré sa vie elle savait s tenir en publique, ce n’était pas un voyou de grand chemin. Doucement elle sortir encore une fois, le produit de sa mort comme aimait l’appeler quelque personnes qui la connaissait bien et sa tendance à en abuser fortement. Elle l’apporta à son visage et tourna la tête à l’opposer de l’homme pour l’allumer et en rejeter un petit bref, étincelle de vie pour cette toxique enivrante.

Pour ne point accommoder son opposant, elle ne rejeta aucune fois la fumée de cigarette la gardant en elle simplement et buvant tranquillement son verre demandé quelques minutes auparavant, elle tenait entre deux doigt celle-ci poser derrière son dos plus bas que la table permettant ainsi de ne déranger aucunement ce mystérieux personnage.

Aléana, observait de temps en temps son vis-à-vis tout en écoutant sagement les conversation et dires qui se perdaient, décidément aucun « clients » potentiels n’étaient à venir. Ce qui lui laissa un léger goût amer dans la bouche, laissant pour l’instant le moment s’échapper dans un long silence, elle jugea rapidement cet aveugle bien habille et si sur de lui, quelque chose qui la rendait un peu susceptible, d’habitude se genre de personne possédait quelques difficulté mais là c’était si différent si étrange pensait- elle. Bien sur, il s’était trompé de table mais qu’importait, une erreur si minime contrairement a tout ce qu’il semblait savoir faire rapidement et facilement… elle ne pouvait pas le rejeter, ce sentiment d’intrigue naissant de plus en plus en son être.

Mais elle se voyait mal lui dire, « Pour un aveugle vous semblez habille et doué, c’est quoi votre métier ? Vous avez un nom vous m’intrigué »

C’était fort déplacé et préféra ne rien dire tout comme il ne parlait pas. Seule chose qui sortir subitement d’entre ses lèvres, sans un grand rapport ou un désire d’être commenter, elle parla d’une voie vague et presque trop basse pour entendre même si elle savait qu’il l’entendrait parfaitement.

- Cela vous importe peu… mais je me nomme Dios Aléana, enchanter myster Unknon… ( monsieur inconnu)

Le manque de savoir quoi dire persistait en elle, soit il ferait le premier pas ou il paraîtrait, tout ne dépendait que de cet inconnu silencieux.

Buvant la fin de son verre, la jeune femme regardait maintenant vaguement les alentour, ne bougeant pas son corps rien que ses yeux, et rien d’autre, moindre mouvement inutile lui permettait de récupérer quelques peu ses nuits blanches et ainsi se reposer, le but de sa dite promenade était les clients éventuelles mais aussi récupérer par un délassement son sommeil perdu. Cela ne se ressentait absolument pas dans ses gestes, sa voie, son visage, rien ne pouvait transmettre cela, parfois elle pouvait ressembler à une poupée de cire, immobile, silencieuse.

Ne sachant pas vraiment si l’homme de devant allait répondre, son attention avec prit en otage deux hommes parlant de diverses choses semblant précieuses. Elle perdit un peu le fil quand la personne buvant café avec saveur lui répondit sur des mots fort particuliers, mentalement elle fut surprise mais aussi amusé. Mais son visage inerte ne transparaissait rien de particulier, seulement ses paupières se renfermant régulièrement pour humidifier ses yeux d’or.

Seule chose qu’elle fit, comme ci elle savait que les mots serrait utile et que son geste se verrais mieux, elle avait l’impression que ses mouvements se transmettaient mieux pour son voisin de table que ses mots qui semblaient le déranger. Mais n’avait il pas choisi sans même sans rendre conte ? Lui-même sans le deviner avait choisi peut- été une table pour cacher une solitude ou même rester neutre et discret… Ses pensées se bloquèrent, s’interdisant une seconde de penser à la place d’autrui et de juger, cela n’était pas convenable et bougea juste comme réponse à la présentation de Honoo un signe de tête bref comme une salutation asiatique.

Finissant sa cigarette elle la jeta un mouvement bref et rapide dans une plaque dégoût un peu plus loin, son tire fut des plus précis, la clope s’éleva dans les aires et retomba entre les deux barres de métal rouliers sans même toucher l’une d’entre elle, ni trop à gauche, ni trop a droit c’était parfais. Sachant bien que son interlocuteur ne désirait qu’elle fume, elle prit son paque et le place dans sa poche intérieur de sa longue veste en cuire noir et se positionna plus confortablement dans son siège portant sa jambe sur l’autre quelque peu surélevée et regarda par lassitude les gens allant et venant, même si peu de gens semblaient vivre, normale vu l’heure de pointe qui s’était évaporée rapidement.

Par simple habitude elle apporta ses doigts devant sa bouche cachant ses lèvres de ses fins et longs doigts, s’accoudant légèrement au siège de métal. Soudainement l’homme reprit la conversation, semblerait il par politesse, du moins c’est ce que compris Aléana dans les propres de Honoo. Que faisait- elle là ? Seule ? Décidément les hommes avaient toujours les mêmes répliques sur une pauvre femme seule faible face à la ville. Aucune façon ne trahissait son comportement clame et détendue, elle ne bougea pas, rien de suspect survenait d’elle-même, seul une sorte de mystère s’engouffrait tout autour d’elle dans sa voie, dans sa façon d’être. Elle répondit clairement, d’une voie douce et clame.

- Je suis en repos la journée, me délassant dans se café. Que dire d’autre, a par qu’il n’y a rien d’étonnant à être seule…

Volontairement elle n’acheva pas sa phrase, ne voulant ennuyer d’avantage cet homme qui lui parlait pas simple politesse. Puis elle lui rétorqua ces mots, pour qu’il réponde aussi oubliant ce qu’elle avait pu bien dire d’utile.

- Et vous ? Seul ? En cogné ?

Elle n’avait pas dit cela par intérêt mais trouvant la logique des choses. Mentalement, elle se disait que la communication humaine, n’était vraiment pas son fort, restant froide, se méfiant de toute choses d’une manière distante et passive. Elle n’était pas comme ces femmes qu’elle avait pu voir, souriante, riant fort et claire, faisant des gestes à toute rompe envers d’autres gens, s’ouvrant littéralement à la vie.

- Rien n’est offusquent, n’ayez crainte disons que mes nuits sont relativement blanches du a mes insomnies précoces, sinon je ne vous vois pas en chanteur…

C’était une dernière remarque quelque peu subjective, mais rien de bien méchant ne se disait dans ses mots.
Aléana essayait de noyer le poisson par le billet de la maladie du sommeil, qu’importait si il la croyait ou pas, si il la prenait pour une grande malade, le but était qu’il arrête de poser des questions qui causerait tore a son métier, elle avait besoin de clients et ce n’étaient pas le moment de faire dans les ennuies.

- N’ai-je pas le droit de regarder ? Et puis une jeune femme seule, ne peut que désirer une seule chose, rencontrer un homme bien… donc le but de mon observation. Cela vous déplait- il que je ne sois pas totalement concentrer sur vous ?

Ses mots avaient été plus rapides que sa réflexion, bien sur parfois cela la mettait dans des situations cocasses. Mais ici, le but était de couper court sur les questionnements de l’homme. Elle ne désirait pas lui avouer son métier et encore moins ses actes nocturnes.

[pardon c’est méga court et nullissime mais je viens de rentrer et ne je suis trop crever pr, je ferais mieux la prochaine fois]

[Ce n’est rien, ça arrive ^^. Pas de soucis ^^]

La demoiselle ne le voyait pas en chanteur ? Vraiment ? Pourtant il ne chantait pas trop mal. Enfin le sujet n’était pas à cela. En fait, que Aleana le prenne pour un chanteur ou pas n’était pas vraiment son souci premier. Cependant, il devait avouer que malgré tout, cela touchait quelque peu sa dignité. Bref, ne montrant rien de cela, il se contra plutôt sur la première partie de la prise de parole de la jeune fille. Cette dernière, en effet, avait titillé un peu plus le vampire qui tentait de lire entre les mots. Elle se disait insomniaque… Pourtant, en écoutant ses gestes, sa respiration et sa répartie, on « voyait » parfaitement bien qu’elle n’avait aucun des symptômes qui menait à la naissance de nuits blanches. Ainsi donc, la demoiselle mentait. Rien de bien étonnant. Qui en cette ville ne mentait pas pour cacher quelque de bien ou de mal ? Lui-même passait son temps à dissimuler la vérité.

C’est pour cela qu’il ne coupa pas Aleana dans sa prise de parole et qu’il l’a laissa s’enfoncer un peu plus dans son explication. Après tout, plus elle parlerait, mieux il arriverait à tracer son profil. Et il ne pensait vraiment pas avoir aussi raison que cela. Puisque la jeune fille finit sa prise de parole en tendant un bon vieux bâton. Elle tenait tant que cela à se faire battre ? Non, Honoo en doutait. A son avis son vis-à-vis tentait de noyer le poisson. Qu’elle regarde les autres humains présents dans les alentours devait avoir un rapport avec son réel travail. Enfin, normalement, cela n’était pas les affaires du vampire. Ce dernier n’avait que faire des autres, tant qu’ils n’empiétaient pas sur son terrain. Et Aleana ne le faisait pas. Pourtant, elle avait réussi à attirer l’intention d’Honoo sur elle. Bonne ou mauvaise chose, la jeune fille tout comme l’homme ne le savait pas.

« - En quoi les apparences sont symboles du métier que nous faisons ? Un aveugle ne peut-il pas chanter dans un club ? Si vous voulez une preuve, venez au Vamped, ce soir, à 21 heures, je serais en plein show ! » Commença Honoo histoire de réagir normalement comme n’importe quel humain devant un tel affront, même s’il en avait que faire de l’avis de la jeune fille. « - Et pour votre insomnie, vous savez qu’il y a des traitements qui font des miracles de nos jours ! Une consultation chez un médecin et cette nuit vous dormirez comme un bébé. »

Simple conseil sans grande importance puis Honoo était certain que la jeune fille était autant insomniaque que lui vendeur de fleurs. Enfin bon, Aleana voulait jouer, alors ils allaient jouer. Tant qu’ils ne se faisaient pas remarquer, lui ça lui allait. Et puis ça l’occupait. Finalement il termina sa tasse, et loin de sa réflexion d’il y a quelques minutes, il se commanda finalement un autre café, et ce, avant de reprendre la parole, toujours aussi détendu…

« - Vos yeux vous appartiennent. Qu’ils fassent le bien ou le mal, ils sont libres de voir où bon leur semble. Cependant, je doute qu’il recherche un homme. Et encore moins un homme comme moi. Donc, je n’ai pas le toupé de vous demander votre intention. Ce ne serait pas assez gentleman… »

Bah quoi ? C’est vrai… Et puis Honoo n’était pas ce genre d’homme. Enfin bref, appâtant gentiment le poisson, il termina sur une note de provocation, qui fut dite sur un ton toujours aussi neutre et régulier.

« - Mais peut-être voudriez-vous que je souhaite que vous fassiez attention à moi ? »

Il termina sur cette note, sortant l’argent pour le café que le serveur venait d’apporter à l’instant précis où il finissait sa phrase. Il paya ce dernier, et toujours aussi calme et serein, il huma la tasse qu’il venait de monter lentement à son nez…

Aléana toujours assise devant son interlocuteur, commençait à voir ce qu’il était. Elle avait vraiment eu du mal. Bien sûr, elle ne l’avait pas deviné facilement, il cachait trop souvent ces émotions, si émotion il avait. Mais elle le croyait bien, sa remarque sur son métier semblait ne pas lui aller, et s’avérait l’avoir quelque peu touché du moins c’est ce qu’elle cru dénouer de lui. Plus elle lui parlait plus, elle ressentait un homme froid, distant et parfois même comme elle, mentant cachant des choses… mais ne les cachaient il pas simplement par crainte d’être dérangé ?

Une chose cependant, la dérangeait. Une seule petite chose, Honoo était certes le genre d’homme à l’aspect d’ange mais au cœur d’un prédateur. Il se montrait comme dominant, si sur de lui presque à se lasser des gens qui ne pourrait posséder sa valeur. Dios ressentait cela émanant de la personne devant ses yeux agar. Mais elle n’était pas profileuse et pouvait si bien se tromper, pourtant au fond elle, son cœur eut une petit point disant que pourtant, elle n’était pas bien loin de la véritable vérité… mais pourquoi aller plus loin ? Pourquoi le connaître ? Rien que dans ces mots, ses actes froids et distant, prouvaient qu’il avait hâte de partir et de retourner d’où il venait. La jeune femme ne pu s’empêcher de parler sur les mêmes mots que son opposant à la fois glacés et picant par moment.

- Ma foie jugé ce qui vous plait. Aveugle est une bonne excuse … je ne vois pas en chanteur, car c’est un métier de passion et vous, je doute que cela soit votre cas. Et ma fois, pourquoi devrais je venir vous voir ? Ne suis pas déjà là dans un sens en train de vous ennuie ? Et vos fausses prétentions à vouloir faire celui qui s’intéresse, permettez moi de vous le dire, je ne suis pas du genre a aimer la fausseté.

Oui, elle s’était laisser à une petite hausse de tension. Colère ? Non, elle ne l’était pas, il lui fallait bien plus pour être totalement en colère, et il ne fallait mieux pas la dernière fois un homme avec perdu la vie… et le sang cette nuit la coule toujours sur ses mains.

-De plus si je vous gène à ce point, je ne vous retirer pas. Ce n’est pas moi qui me suis parmi… d’ailleurs je peux même vous indiquer une table libre.

Là, sans était fini, elle se jugea trop élevés dans ses mots, mais elle ne sens voulait pas pourquoi ? Parce qu’elle savait que l’homme en face d’elle ne pouvait ressentir ses propres mots qui n’avaient surement pas réussit à travers ce corps de marbre froid.

Elle resta d’après ses mots dans un silence ténébreux, même un cimetière de nuit pouvait sembler plus accueillant. Décidément son point faible restait la communication, mais comment apprendre ? Quand sa vie ne fut que son père et éloigné du monde sans personne a qui parler, Honoo malheureusement était une des personnes qui semblait ne pas être de mise pour lui apprendre, mais elle ne voulait pas de pitié elle avait horreur de ça. Elle resta sur sa position, voyant le serveur revenir, elle leva doucement la voie plus clame, détendue comme-ci jamais de mauvaises paroles s’étaient évanouie de ses lèvres.

- Veuillez m’apporter une the, vert sans citron très brulant, svp.

Partir maintenant, monterais une sorte de gêne de ses paroles et donc décida de rester encore un peu de temps et qui sait trouverait elle un client potentiel, chose qu’elle espérait ardemment. Le silence répit de mise puis quelques autres paroles de l’homme venurent a ses oreilles. Il doutait sur ses mots, sur le fait qu’elle a mentit qu’elle cherchait un homme… mais était ce vraiment un mensonge ? Seule, elle pouvait le dire. Mais chose qu’elle ne pu retenir fut un rire, pas un rire éclatant mais quelque chose de discret, cacher par sa main, non mais fallait la comprendre c’était la première fois depuis qu’elle est née qu’on lui répondait de la sorte, bien sur elle savait qu’il s’agissait d’une petite pique, mais ce fut plus fort qu’elle. C’est vrai que quand t on ne la connaît pas son caractère pouvait paraître très volatil, tantôt énerver et prête à démonter tout ce qui la dérange et quelque seconde après se mettant à rire. Il fallait du temps pour s’habituer à ce genre de comportant qui sans le vouloir lui ressemblait trop bien. A la foi blanche et naïve et a la foi noir prête a tout pour survivre…

- Désolée…( elle essaye d’arrêter de pouffé de rire)… pardon. C’est la première fois que l’ont me dit ca.

Elle prit le sachet de the que le serveur lui avait emmené et le glissait dans l’eau bouilla créant quelque remous transparent, elle touilla délicatement sans aucun bruit le liquide fumant de senteur parfumer. Elle passa sa main dans ses cheveux en souriant, là fut un moment presque historique Honoo ne pouvait le voir, mais c’est à ce moment là même que son visage s’illumina son vrai visage apparu comme une femme tendre et délicate oubliant un instant de faire attention et de revenir froide.

Honoo n’était pas le genre de personne à juger une personne sur son aspect et lui donner une étiquette. En fait, il n’avait que faire des autres, il n’aimait pas se mélanger aux autres. Car à ses yeux cela était toujours une source d’ennuis à régler. Et son temps, aussi infini qu’il peut être s’il fait bien attention, était une chose précieuse à ses yeux qu’il n’aimait pas perdre en réglant des choses aussi futiles. Bref, toujours froid et distant, c’était son moyen à lui pour décourager toutes tentatives d’approche. Et puis le fait qu’il soit aveugle l’aidait aussi pas mal. Peu acceptait d’avoir un non-voyant dans les pattes. Un non voyant est juste un truc handicapant qui empêche d’avancer. Avis qu’il ne faisait rien pour contrer.

Si bien que la remarque de Aleana l’aurait bien fait presque rire. Juger ? Lui ? Pas vraiment… C’était juste un moyen d’enquêter à ses yeux. Obtenir des informations… Et cela fonctionnait parfaitement. Même mieux qu’il ne l’aurait pensé. La jeune femme n’était pas naturelle, sur le qui-vive, prenant mouche sans même s’en apercevoir. Elle serait restée elle-même, Honoo n’aurait même pas été attiré par son comportement. Enfin regretter ou changer à présent ne mènerait à pas grand-chose. Si bien que c’est pour cela qu’il laissa la jeune femme s’exprimer, juger et surtout se faire un avis sur un point qu’elle ne connaissait pas. Elle ne le voyait pas en chanteur, car il était rigide, froid… Mais si elle l’entendait, elle comprendrait que le chant ne sort pas des apparences extérieures, mais de l’intérieur… Enfin cela était une autre histoire…

Il nota seulement son agressivité. Elle s’était emballée. Provocation pour voir ses réactions ? Honoo ne savait guère. Et honnêtement cela lui passait au dessus de la tête. D’ailleurs son attitude le démontra puisque la laissant parler, il se concentra sur sa tasse. Il ne la posa que lorsqu’il fut certain de la fin de prise de parole de la demoiselle. Ce fut donc à ce moment qu’il prit la parole.

« - Qui parle de gênes ? » Demanda le vampire qui venait de poser sa tasse. « - Enfin, si ma présence vous indispose, je vous serez gré de me montrer cette fameuse table libre. Je pensais que cela ne posait nul problème puisque vous n’avez rien dit à votre retour à la table. »

Honoo savait que c’était juste de l’emportement de la part de l’humaine, il n’avait donc pas plus que ça argumenté. Il tenait simplement, de manière vraiment neutre, à mettre certains points sur certains « i ».

« - Je dois cependant vous demander une chose avant de partir. Que connaissez vous au chant et sa pratique ? »

L’homme se tut à cet instant, attendant la suite des évènements. Il répondit ensuite à la suite de la prise de parole de la jeune fille, ce qui causa un éclat de rire plus que franc. Il ne savait pas qu’il était capable de dire quelque chose de drôle. Toujours aussi froid, il laissa la jeune femme s’exprimer entre deux éclats de rire. Il ne voyait pas ce qu’il y avait de drôle dans ses propos. Il ne faisait que répondre aux mots de Aleana, supposant un peu à côté. Mais la supposition laissa place à une étrange réaction. L’écoutant donc, loin d’être vexé ou autre, il se contentant de croiser les bras. Cette dernière s’excusait. Honnêtement Honoo ne voyait pas pourquoi. Il s’apprêta à lui dire quand il remarqua que son vis-à-vis s’était détendu. Elle était plus fille dans ses gestes. Le vampire le sentait à ses mouvements… Il avait franchement du mal à suivre la jeune femme…

« - Hm… Nul besoin de vous excuser. Vous êtes libre de rire ou pas ! »

Honoo ne la suivait vraiment pas. Mais bon, la tension étant tombée, il pouvait revenir à sa tasse de café.

Aléana ne voulu pas répondre à la demande de l’homme sur la pratique et ses connaissances en chants. Elle se contenta juste de sourire, pourquoi devrait- elle lui répondre ? Elle n’avait rien a prouvé et sentait bien qu’elle avait blessé cette personne dans sa dignité sans doute, vu qu’il insistait quelque peu. Sachant qu’elle sait laissée aller à de tes paroles souvent stupides a son gouts, préféra s’interdire de dires autres choses du même genre, mais elle avait réagit si fort au comportement de l’homme, car elle n’aimait pas se sentir observée et analysée. Elle n’était pas une proie et se voyait mal le devenir…

Malgré elle, elle se retrouvait encore dans un situation qu’elle clarifiait de « fuite », décidément les comportement humains n’était pas son fort, elle savait qu’il réagissait ainsi parce qu’il ne voulait pas dévoiler quelque chose de lui et de son être même si dans ses geste tout dévoilait une prise folle sur la passivité des choses dans le sens qu’il préférait sans doute vivre seule qu’accompagner, décidément se genre de réaction , elle ne pouvait le comprendre. Vivre seule était une chose qu’elle répugnait totalement, même si ca vie ne comportait pas d’amis véritable, ni de famille et encore moins d’un être lié à elle. Rêve bien utopique qu’elle gardait sans doute comme toutes femmes, mais revenons à la table où se trouvait la jeune femme et son interlocuteur.

Après s’être purement clamée, elle regarda les gens et repensait à ce qu’il avait dit. Changer de table, pour la libre… elle ne voyait mal dire à un aveugle devant les gens de dégager et de l laisser seule… c’était très mal vu et impoli, même si elle trouvait cela venant plus de la piéter que sur le faite d’être convenable. Sur cette petite parenthèses mentale, elle revenu à son thé bouillante, retirant le sachet humide et chaud de sa tasse et le déposa dans le cendrier, avant de revenir et de prends d’une manière forte la tasse et de la boire d’un trait. Chose que les gens faisait rarement avec un thé aussi chaud, mais cela ne la dérangea pas et en respirant tranquillement, elle le fini directement.

Elle replaça correctement la culière dans la tasse et replaça son manteau sur elle. Et sortit un mouchoir blanche d’un parfum subtil et s’essuya la bouche avec avant de le replacer. Etrangement son portable qu’elle pensait avoir éteints se mit a vibrée d’une manière très discrète, même audible, c’était juste une sensation corporelle. Elle le prit ouvrit et lu le message, son corps détendu, ne bougea pas tranquille, le lissant comme-ci il s’agissait d’un message commun… mais qu’elle message, enfin un job ! Un employeur, lui demandait d’acquérir, un objet précieux cher un homme important, vivant seul d’après les dires. Affaire semble pas trop dur, grosse prime, ce qui fit mentalement plaisir à la jeune femme qui commençait sérieusement à se demander quand t- elle pouvait enfin se permettre de payer quelques petites choses.

Bon les choses avaient changée, maintenant le temps s’était raccourcit et étrangement la présence de Honoo disparu avec. Elle leva la tête poliment vers son interlocuteur.

- Et bien ma foi, je n’aurais même pas besoin de vous montrer une table libre. (Elle se leva en disant ses mots) Je dois me séparer de votre magnifique compagnie…

Aléana se dirigea vers l’extérieur du café, avant de se retournée, elle savait qu’il s’en ficherait mais elle tenait à lui dire.

- Au faite, glaçon ta intérêt à bien chanter, si je te « Wooo ».

Elle afficha un petit sourire en coin et referma son manteau sur son corps, apportant une capuche sur sa tête, non il ne pleuvait pas, mais c’était une chose qu’elle faisait souvent par habitude. D'un geste, elle fit un bref signe peut visible pour les gens, mais assez pour l'aveugle. Il l’avait un petit peu invité pour le voir chanter et viendrait le voir, voir si il était si bien qu’il prétendrait… un soir elle viendrait.

Ecaterina investit la terrasse d'un pas léger, se soutenant de ci de là. La jeune fille s'arrêta au milieu des tables de la terrasse pour laisser son regard errer parmi les clients.
Personne ne prêtait attention à cette petite blonde en robe blanche à l'allure frêle évoquant un spectre.
Ses grands yeux céladon s'arrêtèrent sur la silhouette de Dios (qui n'oubliera pas d'éditer son message pour indiquer sa destination en fin de poste entre [] ;)) qu'elle suivit des yeux lorsque la jeune femme sembla quitter la terrasse du café.
La jeune fille au teint pâle même au soleil quitta ensuite la contemplation assez fixe de Dios pour considérer une fois encore le reste des clients. Son regard se posa sur Honoo pendant un long moment et un léger sourire se peint sur ses lèvres roses. Ce fut au moment où un serveur l'accosta pour lui poser la question de sa commande. La jeune fille répondit avec un bref regard avant de se diriger tranquillement vers la table de Honoo et de s'asseoir en face de lui.
Les coudes posés sur la table, elle le dévisagea et le détailla sans rien dire.

La jeune fille n'était visiblement pas prête à partir. Lorsque le serveur revint avec la note, elle l'intercepta entre son index et son majeur graciles. "Quel est votre nom, monsieur ? Le mien est Ecaterina. J'aimerai m'entretenir quelques minutes avec vous, pour affaires." Commença t-elle, d'un ton d'abord sucré puis nuancé de froideur avant de sonner comme du métal doré, de l'or, sur le dernier mot.

(C'est cours mais j'ai une idée :D)

La jeune fille tendit la main tenant la note avec une lenteur calculée le temps de pouvoir donner la raison de cette rencontre : "nous avons besoin de faire prendre un long congé sabbatique à quelqu'un qui en a vraiment besoin. Le problème c'est qu'il ne sera pas forcément d'accord."
Son ton était un peu ennuyé, comme si elle était amie de la personne en question et qu'elle se sentait inquiète pour elle.